LE PETIT PANTIN DE BOIS
LE PETIT PANTIN DE BOIS
Comment vais-je t’appeler petit polichinelle
Tu marches, avances, recules et te dandines,
Tant et si bien que l’on en oublie tes ficelles,
Brave pantin de bois à la drôle de bobine.
On a tous en tête « l’enfant » de Gepetto
Né d’un simple morceau de bois tendre,
Taillé d’abord à coup de scie puis de rabot,
Et enfin pour en relier les membres
Il attacha des ficelles aux articulations,
Pour en faire un beau petit garçon.
Toi, petit homme sans voix, mais touchant,
Suivant que l’on t’incline ou non la tête,
Ton regard peut être coquin ou attendrissant,
Et on te sent très bien dans tes baskets.
Bonnet rouge à la Cousteau, tiens là tu réfléchi
A quoi penses-tu ? Ainsi accroupi,
A t’échapper, voler de tes propres ailes
A couper toutes ces nombreuses ficelles ?
Qui dirigent tes gestes, et volent ton enfance,
Pour toi pas de bonne fée qui te donne la vie,
Mais pour moi qui te regarde aujourd’hui
J’ai dans les yeux, gardé, toute l’innocence,
Toute la tendresse d’un conte de mon enfance.
Merci à ton « papa » qui sait si bien t’animer,
Et qui donne aussi si bien l’envie de t’aimer.
Texte et photos de Marina
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