Lorsque le jour décline
Aujourd'hui, un texte, une poésie. Quelques photos, floutées comme dans un rêve. Si cela vous plait, n'hésitez pas à mettre un commentaire, en bas du texte, à gauche. Merci
Lorsque le jour décline, là-bas, les soirs d’été,
Il lui plait de s’asseoir sur ce banc de fortune,
A regarder au loin, bien au-delà des rochers
Et plonger dans ses rêves au pied de cette dune.
Les yeux à demi clos, on dirait qu’elle dort,
Ne vous méprenez pas, elle est dedans ses rêves,
Des rêves tous nouveaux pour un jour qui s’achève,
C’est l’heure où les pêcheurs doivent quitter le port.
Qu’importe la fraîcheur de la nuit qui s’installe,
Une nuit de juillet, claire et semée d’étoiles.
Elle est dans son voyage … a déjà pris le bateau,
Accostera sûrement, sur cette île lointaine,
Perdue dans ses souvenirs, au large des Kerguelen,
Une de ces îles si loin et si proches à vol d’oiseau,
Celle que l’on voit surgir entre le ciel et l’eau.
C’est une soirée d’été, propice à l’imagination,
Si vous passez près d’elle, surtout faites attention !
Ses rêves l’ont emmenée plus loin que d’ordinaire,
Aux confins des océans, de l’autre côté des mers,
Là où tout n’est qu’inconnu, là où bascule l’horizon,
Si vous passez près d’elle, surtout faites attention.
Dans un demi sommeil, elle sent sur son visage
La caresse d’une brise, cherchant à l’éveiller,
Elle entend les vagues rouler sur le rivage,
…… Combien de temps a-t-elle ainsi rêvé ?
La lune timidement a suspendu son croissant d’or,
Un tintement de mâts lui semble venir du port ;
Le banc est presque froid, il est temps de rentrer,
Les gens sur le chemin ne l’ont pas inquiétée ;
Elle ne peut à l’infini rester là, au dehors,
….. Elle avait juste ce besoin de rêver encore !….
Poésie de Marina, photos de Pieb et Marina