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Les Voyages de Marina
19 avril 2012

A ma petite sirène

 

La mer avait aujourd’hui la couleur de tes yeux,

Cette couleur d’océan, entre le gris et le bleu.

Me croirais-tu ma belle, si je te disais avoir vu

Danser sur une vague d’écume, la jolie petite sirène

Qui venait de s’échapper, d’un livre d’Andersen.

Ce livre était dans les mains d’une fillette

Juste un peu plus grande que toi, ma princesse,

L’histoire soudain, ne la distrayait plus ;

Elle avait marqué sa page, d’une barrette,

Qui, la minute d’avant, retenait ses tresses.

Elle regardait comme moi son héroïne, chevaucher les rouleaux,

Ses longs cheveux bouclés, tombant sur sa taille fine,

Le vent nous apporta bientôt, une chanson divine ;

Marins, n’écoutez pas et tenez bon votre bateau.

La fillette, connaissait le début de l’histoire, pour l’avoir lu la veille,

Aussi, s’attendait-elle à voir au large, un bateau en péril,

Mais au loin, les voiliers de passage, glissaient sur une mer d’huile,

Où, pas même un rocher à fleur d’eau, ni même un écueil

Ne troublaient notre Ondine, qui maintenant sortait de l’eau.

« Je pense, quant à moi, qu’elle voulait savoir

la fin de l’histoire ! ».

Elle ondulait à présent sur sa longue queue d’écailles,

Nul autre que nous, bien sur,  ne pouvait l’observer,

Les colliers qu’elle portait, étaient de rouge corail,

Et la peau de ses bras, avait un teint de lait.

Elle s’assit sur le sable,  et sa queue comme une traîne,

Lui donnait le port, et l’allure d’une Reine ;

Elle ouvrit devant elle, le livre d’Andersen,

Soupira longuement à la vue du naufrage,

Bien vite, elle en a déjà tourné la page.

La voilà maintenant pleine de larmes qui la secouent,

Ah ! Si elle pouvait prendre, ses jambes à son cou !

Elle va s’en retourner, dans le palais de son père,

Un château de pierres fines au plus profond des Mers,

Où ses sœurs l’attendent ;  mais au loin, là-bas, n’est-ce pas elles ?

Cinq jeunes princesses, de l’une à l’autre, toutes aussi belles ;

Elle n’ira pas voir la sorcière, et  gardera sa voix, pour guider les bateaux ;

Sarah, écoute-la chanter, entends comme c’est beau !

Retournée sur le sable, la fillette a repris sa lecture,

Devant, la mer est toujours d’huile et le ciel est d’azur.

Si tu veux un jour, ma Princesse, connaître la fin de l’histoire,

                                             Viens auprès de moi, je te la raconterai pour t’endormir le soir

Texte de Marina. Je n'ai malheureusement pas de photo de la petite sirène, je n'avais pas mon appareil. Et puis elle ne se laisserait pas prendre !. Mais si un jour je la revois, vite je la prendrai en photo. N'oubliez pas de mettre un commentaire, en bas du texte, à gauche. Merci

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Commentaires
E
Comme toujours tu nous fait réver.dommage, j'aurais aimé être avec toi pour la voir ta petite sirène
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M
c'est très beau et tendre;bravo
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