Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les Voyages de Marina
15 janvier 2014

RACONTE MOI LA MER

Un petit texte du début de l'année 2014 pour la petite Molly.

Raconte moi la mer

Laquelle veux tu que je te raconte petite Molly,

Celle que l’on chante aujourd’hui, celle que l’on chantait encore hier,

celle que l’on reste des heures regarder, celle qui danse le long des golfes clairs,

La Mer Méditerranée ou bien la Mer des Antilles,

celle qui ce matin faisait danser les étoiles

ou bien celle de midi où se reflétaient les voiles.

Celle qui porte les messages dans des bouteilles de verre

ou celle des grands explorateurs polaires ,

Connais-tu celle du Dieu des Eaux, le Grand Poséidon,

que l'on voit sur son char d'écume tiré par les sirènes et les tritons ;

Je peux te conter celle de la petite sirène chaque jour plus belle,

où celle qui un jour s'ouvrit devant Moïse et les enfants d'Israël.

Viens plus près de moi, que je t'explique :

Il est une Mer qui avala un paquebot entier, presque une ville,

il s'appelait « Titanic »,

les eaux étaient noires et glacées, une nuit sans lune,

autour pas de secours, au loin pas même une île.

la mer dans ces moments est sans pitié aucune.

Laisses moi te dire celle des corsaires, celle des pirates

qui écumaient les Mers depuis les Caraïbes jusqu'à la Mer des Carpates,

non ma belle, pas Johnny Depp dans Jack Sparrow , mais le célèbre Barbe Noire,

qui effrayait l’Amérique toute entière plus que toute comète,

et qui au combat sous son chapeau enflammait des allumettes.

Ou bien que dirais-tu de la mer de Jean Bart ou encore celle de Barberousse,

l'un fut au service du Roi, l’autre fut le marin d'un Sultan

sûr qu’il ne faisait pas bon les avoir l’un ou l’autre à ses trousses,

si par hasard au loin tu vois flotter un drapeau noir, prends «  les devants ».

Tu ne connais pas celle des galères comme la grande Réale ?

Le grand large résonne encore des plaintes de son équipage,

qui remontent amèrement des profondeurs abyssales,

Mais tu aimerais sûrement mieux que je te raconte celle des voyages,

celle des paquebots, celle des bateaux de croisières,

où tout n'est qu'amusements, depuis les soirées jusqu'aux escales,

Dis moi petite, de toutes, laquelle que tu préfères ?

Il existe aussi celle des matelots et des marins,

certains la prennent comme ils prendraient maîtresse,

elle les attire dedans son lit, dedans ses nuits sans lendemain,

elle donne, elle reprend sans jamais faire de promesse ,

Écoutes le vent du soir, il transporte les prières

des femmes éplorées qui attendent et espèrent.

Veux tu que je te dise celle-ci , issue d' un soir d'orage,

qui fut traversée par un arc en ciel aux innombrables couleurs

j'y ai vu, moi, bravant les vents et fendant les nuages,

un funambule faisant des pointes et glisser comme un patineur.

Dis, l’aimeras-tu comme je l’aime, qu’elle soit d’huile ou en colère,

quand les vagues au loin s’écrasent sur les rochers

et quand par certaine nuit flotte une douce lumière,

Admires avec moi, c’est la lune que tu vois danser.

elle danse pieds nus glissant à la surface de l'eau,

enfermant parfois à l'horizon une barque dans son halo.

FIN

texte de Marina. N'oubliez pas votre commentaire. Merci.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Les Voyages de Marina
Publicité
Les Voyages de Marina
Archives
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 71 223
Newsletter
Pages
Publicité