LE PARFUM D'UNE MERE
Aujourd'hui, c'est la fête des mères. Toutes les mamans seront fêtées. Les enfants auront pour l'occasion fabriqué des cadeaux à l'école, avec des couleurs de leur goût mais qu'il faudra exposer ; des colliers comme ces éternels colliers de nouilles, des collages, des poèmes. J'ai reçu ce matin sur mon téléphone une excellente photo d'un petit vase fait avec beaucoup d'amour.
LE PARFUM D'UNE MERE
Il est particulier ce qui en fait un parfum magique
qui n'existe aucunement dans les flacons de verre,
fussent-ils de cristal pur ou bien de vrais Lalique
Il n' en n'est pas un SEUL qui égale celui d'une mère.
Il est unique ce qui en fait un parfum étrange
un souffle passager qui ressembe à un ange
quelque chose d'agréable et subtil à la fois
un « je ne sais quoi » qu'ailleurs on ne trouve pas.
J'ai recherché bien loin en ma mémoire olfactive,
l'odeur qu'enfant je retrouvais contre son sein,
celle que plus tard est-ce que je l'enjolive ?
j'essayai d'imiter encore et encore tant mal que bien.
Elle paraissait pourtant ne pas avoir de parfum particulier,
c'était une odeur d'apaisement et de réconfort
Il avait ce moëlleux du plus doux des oreillers
l'aurais-je donc inventé après l'avoir rêvé si fort ?
Celle qui me manque le plus c'est l'odeur de ses bras
où j'aimais à me réfugier lorsque j'étais enfant,
je me surprends à la rechercher au fond de moi
cette odeur qui rappelle tant celle d'une maman.
Je la cherche dans le muguet et dans la violette
je pense que c'est pour elle que Dieu les a faites,
ou bien alors la rose qui fleurissait le jardin
…..en subtilisait-elle précieusement le parfum ?
Je la cherche parmi les passantes, au travers d'inconnues
dans la nature, dans les boutiques, dans la rue
partout où les effluves se mêlent avec les airs
mais il n'en n'est pas un SEUL qui égale celui d'une mère !
Alors bien sur, serait-il devenu plus qu' une légende,
ce « graal arthurien » que ne je peux prétendre,
n'est-ce donc plus qu' un souvenir ou mieux une illusion
qui se réveille parfois au bout d'un temps trop long,
lorsque la petite fille qui est en moi cherche tout au fond d'elle,
ce parfum de refuge et de larmes essuyées
ce parfum de berceuses dans les longues soirées,
le parfum de sa mère qu'elle croyait immortel.
FIN
Texte de Marina. N'oubliez pas votre commentaire. Merci