New York, c'est quoi pour toi ?

Rentrés de New York, je me pose cette question :« New York, c'est quoi pour toi ? »

NEW YORK, c'est quoi pour toi ?

D'abord, New York, c'est haut, c'est les sirènes de police, d'ambulance, c'est la folie du tout en grand, de la démesure, c'est la tête en l'air tout le temps, c'est le tourni, c'est la métrocard, c'est le city pass, c'est Hershey les chocolats si bons que l'on nee trouve pas chez Nous, les M & M's, c'est Macy's où l'on se perd ! c'est la 5ème Avenue, c'est Broadway, Harlem, Chelsea. C'est aussi Long Island où nous logeons. C'est la ville : le jour, sous le soleil ou sous la pluie, et la nuit avec ses lumières tout partout, le Queensborro Bridge que l'on voit de notre fenêtre de chambre. New York c'est voir un bout de ciel entre les sommets des buildings. New York, c'est les « pubs » énormes qui m'avaient déjà impressionnées bien des années avant, les lumières, c'est les buildings de verre et glaces, c'est le refflets, c'est les billets verts, c'est les mugs isothermes le matin dans les métros, c'est les cupcakes au cœur fondant de chez Molly's, c'est le café dégueu, mais que l'on boit quand même. New York, c'est les ampoules au pieds de trop marcher, c'est le langage avec les mains ou avec le logiciel de traduction du téléphone quand on peut. C'est ce « stand clear of the slosing doors » façon crooner, que l'on se plait à entendre dans le métro à la fermeture des portes. On en rigole à chaque fois mais si on ne l'entend pas, ça nous manque !! New York, c'est les taxis jaunes bien sur, les limousines, les camions de pompiers étincelants. C'est les marchands ambulants de hots-dogs et bretzels, ça fume, ça sent, mais j'aime bien ! C'est ces escaliers noirs devant les immeubles à Manhattan et ailleurs, c'est les beaux Brownstones vers Washington Square Arch, c'est Wall Street, la Bourse à Manhattan et d'espérer y voir Léonardo Di Caprio (le Loup de Wall Street).

New York, c'est un Coca : 

New York, c'est voir préparer les énOOOrmes sandwichs du Subway remplis à outrance d'une quantité de choses avec une grosse dégoulinade de mayonnaise et demander un salade.

New York, c'est avoir trimballé ma petite Tour Eiffel et l'avoir prise en photo, comme si elle s'était envolée, façon Amélie Poulain, jusque vers la Statue de la Liberté. C'est m'être trouvée au pied de la Liberté et être fière d'Eiffel !

New York c'est un bol d'air à Central Park. Marcher et regarder les autres courir, faire du vélo ou bien assis dans une calèche tirée par deux chevaux empanachés avec un cocher pendu à son smartphone......New York, c'est avoir « osé » m'asseoir sur le mémorial de Lennon un jour à Central Park, sur le strawberry fields, le temps d'une chanson des Beattles par un chanteur qui grattait sa guitare. Avoir combattu des complexes à la con, ne pas avoir écouté la petite voix qui me disait « non, c'est pas d'ton âge ! tu vas paraître idiote », s'en foutre et ne pas regretter !

New York c'est arriver vers Midi au pied d'une banque et voir des banquiers en costard-cravate assis par terre au pied de leur Tour de Banque et manger un casse-dalle !

New York, s'est s'imaginer être dans un grand quadrillage de cahier d'écolier . Dans le sens vertical c'est les Avenues et dans le sens horizontal : les rues. Attention à ne pas perdre le Nord !!!! au Sud de 14th Street, on parle de Downtown, au Nord de 59th Street, on parle de Uptown ; entre les deux, c'est Midtown . Maaaaiiiis, on fini pas s'y faire …..

New York, c'est le décalage horaire. Moins 6 heures. Du coup, on arrive ça pourrait être l'heure de se coucher en France eh bien on a encore 6 heures à se bourrer dans les pattes avant de se coucher à Big Apple.

New York ; c'est se trouver dans un Musée et entendre chanter Maurice Chevalier « Mad'moiselle de Paris » en pensant : « Lui il est venu chanter ICI à New York …. la chance !!!! ». Les « Ricains » sont friands de Chevalier, Piaf et Joséphine Baker.

C'est se trouver à la « galerie des murmures » à Grand Central Terminal, une bizarrerie incroyable. Se mettre chacun face collés près d'une voûte, l'autre à la voûte d'en face à quelques mètres, et se chuchoter des phrases et s'entendre comme si on était l'un à côté de l'autre. Nos paroles ont voyagé le long des voûtes et c'était magique.

New York, c'est se tromper entre les «downtown» et les «uptown» et devoir ressortir de la station d'métro en question pour rechercher la bonne.

New York, c'est grimper les 102 étages de la One World Trade en 47 secondes dans un ascenseur qui projette une vidéo démentielle de Manhattan, et de recommencer encore une fois. La première fois c'était la surprise, la seconde le plaisir.

New York, c'est assister au coucher du soleil sur l'Hudson depuis le haut du Rockfeller et se dire : « P....., c'est magnifique et je suis là ! » et d'en vouloir encore et encore.

New York, c'est les souvenirs que l'on ramène, chacun évoquant l'endoit où on l'a acheté. C'est le bracelet avec ses « charm's » fantaisie, « genre taxi jaune, Empire State Building, statue de la Liberté », c'est le pendentif du One Worl Trade Center avec des Swarowski, c'est les chaussures pour calmer les douleurs des pieds gonflés, les chocolats Hershey qui sentent bon et que l'on offrira à nos petits gourmands.

C'est … penser à cette chanson d' Yves Simon « J'ai rêvé New York, New York City sur Hudson » En fait, oui, j'ai rêvé New York et flaner le long de l'Hudson et je l'ai fait !

New York c'est avoir mis les pieds et avoir déjeuné à l'O.N.U ! incroyable mais vrai ! , avoir longé l'Hudson un jour de gros vent, l''avoir entendu claquer sur la rive ; c'est l'extase devant TOUT, devant et dedans TOUT, c'est pouvoir entrer dans les Trumps Towers, dans tous les grands Hôtels sans qu'un garde vous arrête, c'est la One World Trade Center, c'est le recueuillement au Mémorial …........... et c'est le millier de photos à trier en rentrant chez NOUS.

FIN

Texte de Marina. Photos de Pieb et Marina. N'oubliez pas votre commentaire. Merci.