Le ballet des aigrettes

15 juillet 2016

En ballade marocaine, nous roulions le long d'une route, cherchant un endroit pour pique-niquer.

« Regardez cet arbre nous dit André. Il est tout blanc. Vous croyez que c'est quoi ? Il est rempli d'oiseaux. Allons les voir de plus près».

Le ballet des aigrettes

Sur une route au Maroc. Des arbres blancs le long de la route. Tout d'abord, on ne voit pas que ce sont des oiseaux. Non, ce n'est pas de la neige. Non, ce n'est pas non plus des fleurs. En s'approchant : des plumes et des becs. De tous côtés. Des duvets. Des têtes qui se lèvent. Des becs ouverts. Certains debout , la tête dans les épaules, comme des vieux peux ! Puis, quand on arrive dessous, c'est une envolée d'oiseaux blancs. Des cris, des bruissements d'ailes. Le corps élancé, les pattes dans le prolongement du bec, les ailes déployées, ils partent sur d'autres arbres, sur d'autres branches, se disputent pour une place meilleure avant de revenir sur leur arbre. Nous ne les effrayons pas. Leur vol est tellement beau dans le ciel que l'on attendra un bout de temps pour en voir un maximum faire leur va et vient. Le soleil rend trensparents les ailes blanches et l'on croirait un ballet du lac des cygnes dans le ciel tant c'est beau. Manque plus que Tchaïkovski !! Reprenons notre route. Laissons là ces oiseaux blancs s'installer dans leur arbre dortoir. Ca y est, ils se sont déjà regroupés et ce ne sont déjà plus que des tas de plumes et de becs de tous côtés. L'arbre a remit son manteau blanc.