HAKUNA MATATA
HAKUNA MATATA
(pas de problème !!)
Le Kilimandjaro
« Aussi vaste que le monde, grandiose, élevé
Et incroyablement blanc sous le soleil »
Ainsi parlait de lui Ernest Hemingway
Dans sa célèbre nouvelle « Les Neiges du Kilimandjaro »
Dans ma tête une chanson de Pascal Danel
…………….. Elles te feront un blanc manteau
………….Les neiges du Kilimandjaro !
Que ne donnerais-je pour me trouver à ses pieds,
Le voir de plus près, au mieux, le toucher,
Mais je me suis contentée seulement de le contempler,
Quand il voulait bien percer les nuages et se montrer.
Me voilà soudain plongée dans cette Afrique
L’Afrique des Massaï, des Kikuyus, chère à Karen Blixen
Celle-là même de « OUT OF AFRICA », et sa ferme africaine,
CHUT ! N’entendez-vous pas de Mozart cette si belle musique ?
Massaï Mara, une savane ondulante aux reflets verts et dorés,
Parcourue et foulée par tous ces animaux que l’on dit sauvages,
Comme ces lions sous le soleil, tapis dans les hauts herbages,
Ou bien cette hyène, dont le pelage est encore ensanglanté.
Des guépards aux fourrures remarquables se reposent
Il fait chaud ! L’heure n’est point à la chasse,
Ils verront un peu plus tard, après une petite pause,
Voyez donc de plus près, en partant des yeux ces noires traces.
Deux lions, deux chasseurs, deux jeunes, deux frères
Rentrent vainqueurs, ou vaincus, on ne saura jamais,
Alors que d’autres au sommet d’une termitière
Se taperaient bien une gazelle pour le déjeuner !
Un petit groupe d’éléphants, dont on me dit être des femelles,
Protègent un petit des rayons du soleil,
Là, à côté c’est la tétée pour celui-là, quel glouton
Ils ne font cas de nous en aucune façon.
Les gnous arrivent tout droit venus du Serengeti,
Figures préhistoriques comme sortis des dessins des cavernes,
Leurs mentons pendants en font de vieilles badernes
Les prédateurs les attendent dans les hautes herbes, bien tapis.
Les zèbres, joyeux bagnards, se reposent souvent à plusieurs
Entrecroisant leurs têtes, comme pour mieux surveiller,
Ou pour mieux tromper aussi les nombreux prédateurs,
Qui ne voient d’eux au loin que rayures entremêlées.
Une hyène, une dominante, une reine à sa façon d’être,
Allongée à l’entrée de sa tanière, allaite son bébé,
Qui s’accroche comme il peut, de ses petites mains potelées
Au pelage gris clair de la poitrine de sa mère.
Les girafes se délectent des feuilles à leur hauteur
Sentant soudain une menace, flairant un prédateur,
Elles partent dans une course où se lèvent ensemble
Les jambes avant, on dit alors, qu’elles vont à l’amble.
Arrivés à Nakuru, le bruit du véhicule fait soudain s’envoler
Des flamants roses du lac qui sont là par millier
ils fendent de leurs ailes un ciel foncé en se mirant dans l’eau
Oh ! …………. Dieu que c’est beau !!!!
Partis très tôt le matin pour un survol en montgolfière,
Nous avons quitté doucement la terre ferme, nous élevant
Guidés par le pilote qui se livre aux courants d’air,
Défie la pesanteur, et maîtrise ses déplacements.
Nous survolons en silence une savane qui s’éveille
arrivant bientôt sur les bords de la rivière Mara
Où une colonie d’hippopotames s’ébroue dans l’eau boueuse
Ne laissant hors de l’eau que leurs naseaux et leurs yeux globuleux.
Une table dressée nous attend, au milieu de la savane,
Maintenant……………. A table ! Et champagne !!!!
J'ai aimé, les paysages
les enfants,
et Pieb au lever du jour dans la nacelle du ballon
Texte de Marina, photos de Marina et Pieb
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